Maroc: Inclusion de la petite agriculture familiale
Dans le but de recadrer sa politique agricole notamment le volet de la promotion de l’agriculture familiale, le Maroc a lancé jeudi à Rabat, une étude approfondie sur « l’inclusion du monde rural : cas de la petite agriculture familiale au Maroc ».
Pilotée par l’Observatoire marocain de développement humain (ONDH) en partenariat avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), cette étude vise à établir un état actuel (2016) de l’inclusion et du développement humain de l’agriculture familiale. Il s’agit spécifiquement de prendre en compte la petite agriculture familiale, dans quelques zones pilotes de divers ensembles agro-écologiques (3 ensembles sur 9 parmi les plus fragiles), en l’occurrence, les montagnes semi-arides, les montagnes sèches et les zones pré-sahariennes.
« Cette étude porte sur l’analyse des politiques et programmes publics de promotion de la petite agriculture familiale dans deux zones pilotes et sur trois espaces agro-écologiques », a déclaré le représentant de la FAO au Maroc, Michael George Hage, en marge de la cérémonie de lancement.
Le travail consiste à développer des outils adéquats aux fins d’observations continues et d’évaluations périodiques des effets des politiques et des programmes publics, dans les zones pilotes identifiées, a fait noter EL Hassan El Mansouri, secrétaire général de l’ONDH. L’étude prendra donc en compte la situation de l’évolution de l’inclusion et du développement humain de la petite agriculture familiale, afin d’adapter les méthodes et les outils d’observation et d’évaluation à des études ultérieures sur les différents espaces agro-écologiques du pays.
Au Maroc, l’agriculture familiale représente 95% du total des exploitations du pays (total 1,5 million) dont la petite agriculture constitue les 53%. Elle englobe toutes les activités agricoles reposant sur la famille, en relation avec de nombreux aspects du développement rural.
Dans ce schéma de figure la production agricole, forestière, halieutique, pastorale ou aquacole, se repose essentiellement sur la main-d’œuvre familiale.