Le NEPAD compte accélérer la transformation structurelle de l’Afrique
L’Agence du nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) a publié ce lundi à Johannesburg (Afrique du Sud) son rapport annuel qui présente les avancées réalisées en 2016 pour chacun de ses programmes.
Dans ce document, le NEPAD a réitéré son vœu d’accélérer la mise en œuvre de l’Agenda 2063 qui comporte un plan pour la transformation structurelle de l’Afrique.
«L’année 2016 a notamment donné lieu à une restructuration de l’Agence, passée d’une organisation autour de six programmes à une action resserrée sur les quatre axes», écrit le NEPAD. Il s’agit notamment de la «Gouvernance des ressources naturelles et de la sécurité alimentaire», «Compétences et emplois des jeunes», «Intégration régionale, Infrastructures et commerce» et «Industrialisation, science, technologie et innovation».
«La simplification des champs d’intervention de l’agence est réalisée dans un double souci d’efficacité opérationnelle et de bonne compréhension des chantiers entrepris par le NEPAD dans sa mission de transformation de l’Afrique », fait noter le rapport annuel.
A l’actif de l’année 2016, pour l’axe « Compétences et emplois des jeunes », on peut citer l’organisation du second Forum du développement rural en Afrique sur le thème « Transformer le milieu rural en Afrique par le développement des compétences, la création d’emplois et l’émancipation économique de la jeunesse pour l’Afrique ».
Le rapport souligne qu’en matière de gouvernance des ressources naturelles et de sécurité alimentaire, le NEPAD a développé un cadre afin « d’intégrer la politique et la gouvernance foncière dans des politiques nationales de l’agriculture et d’autres secteurs ».
En ce qui concerne le programme Intégration régionale, infrastructures et commerce, l’Agence a lancé en mai 2016 l’initiative MoveAfrica pour « soutenir et compléter les projets de corridor qui améliorent le commerce intra-africain ».
Enfin, pour le dernier axe, un groupe de haut niveau de l’UA sur les technologies émergentes a été désigné pour conseiller les États « sur la manière d’exploiter les technologies émergentes pour le développement économique », lit-on dans ledit rapport.