La BAD lancera bientôt au Maroc un Fonds d’investissement pour l’entrepreneuriat féminin

La BAD lancera bientôt au Maroc un Fonds d’investissement pour l’entrepreneuriat féminin

La Banque africaine de développement (BAD) envisage de lancer au Maroc au courant de cette année 2017, un Fonds d’investissement pour l’entrepreneuriat féminin, en collaboration avec la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et plusieurs partenaires financiers.

Les négociations pour la création de ce Fonds, ont été entamées l’année dernière dans le cadre de la préparation de la nouvelle stratégie de partenariat liant la Banque africaine et le Maroc pour la période 2017-2021 (Pilier II : Amélioration des conditions de vie par l’emploi pour les jeunes, les femmes et en zone rurale), a-t-on appris à Rabat.

Ce fonds était aussi l’un des sujets forts d’une séance de travail organisée le 21 juillet dernier à Casablanca entre la présidente de la CGEM, Miriem Bensalah Chaqroun et le président de la BAD, Akinwumi Adesina qui effectuait sa première visite officielle au Maroc, à l’occasion de la tenue de l’assemblée générale du Fonds «Africa 50».

Ce Fonds d’investissement sera alimenté par des financements venant de la BAD et plusieurs partenaires locaux et étrangers. La Banque africaine de développement, à elle seule, entend prendre une participation de plus de 200 millions de DH dans ce fonds. La création de ce dernier a pour objectif de promouvoir l’intégration économique de la femme à travers l’appui à l’entrepreneuriat.

Cette initiative qui est une déclinaison au Maroc du programme «Discrimination positive en matière de financement pour les femmes d’Afrique» (AFAWA), lancé par le président de la BAD durant les assemblées annuelles de l’institution, à Lusaka, en Zambie, en mai 2016.

Dans le cadre de ce programme, la BAD compte mettre sur pied, en partenariat avec plusieurs bailleurs de fonds et acteurs nationaux et internationaux, un fonds global de 3 milliards de dollars en faveur des femmes africaines via des institutions intermédiaires.

Agnès Molitor

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