Une compagnie d’assurance au Ghana sous la menace de révocation de sa licence
La Commission ghanéenne des assurances (NIC), a rappelé ce lundi, aux compagnies d’assurance ghanéennes que la date butoir pour se recapitaliser est la mi-mai.
La NIC demande à ces compagnies de respecter la nouvelle exigence de capital minimum qu’elle a établie, sous peine de révocation de leurs licences.
Les assureurs doivent se recapitaliser afin d’échapper à une éventuelle révocation de leurs licences, a déclaré la commissaire aux assurances, Lydia Lariba Bawa. Cet ultimatum intervient cinq mois après l’expiration du délai accordé aux compagnies d’assurance pour se recapitaliser.
«La date limite est terminée depuis 2016 et toutes les entreprises ont répondu à l’exigence de capital minimum sauf une société », a relevé Mme Bawa.
Bien que la responsable de la NIC ne mentionne pas la société concernée, elle a indiqué que la Commission serait obligée d’entreprendre des mesures correctives susceptibles d’entraîner la révocation de sa licence.
Au Ghana, il est exigé que les entreprises d’assurance directe et de réassurance augmentent leur capital d’exploitation minimum respectivement à 15millions de cedis (3,79 millions de dollars) et 40 millions de cedis (10,02 millions de dollars).
Cette exigence fait partie des efforts visant à approfondir le secteur de l’assurance du pays. Ce qui devrait pousser beaucoup de compagnies d’assurance à effectuer des fusions pour pouvoir respecter la recapitalisation.
« Nous comptons plus de 50 sociétés sur le marché, et nous pensons que c’est trop pour l’industrie, compte tenu du fait qu’il y a encore plus de demandes de licences », a expliqué Lydia Lariba Bawa.
Pour le moment, une seule fusion a été confirmée, entre Regency et NEM Insurance. Néanmoins, la commissaire aux assurances se dit optimiste. « La révision renforcerait le secteur de l’assurance du Ghana », a-t-elle commenté.