La Banque Mondiale optimiste sur la croissance économique en Algérie
Une délégation de la Banque Mondiale (BM) séjourne actuellement en Algérie, avec pour mission d’évaluer l’état de santé de l’économie algérienne et des réformes actées pour juguler la crise née de l’effondrement des cours mondiaux du pétrole, principale recette extérieure de l’Etat algérien.
«Nous sommes à Alger pour rencontrer les autorités, comprendre les défis et le programme du développement du pays et voir l’intervention de la Banque Mondiale sur le terrain», a indiqué Marie-Françoise Nelly, directrice exécutif à la banque mondiale.
«Notre visite en Algérie vise à connaître de près le pays et voir dans quelle mesure la Banque mondiale peut-elle y apporter son soutien», a renchéri le porte-parole de la délégation de la BM, Merza Hassan, à l’issue d’un entretien avec le ministre algérien des Finances, Hadji Baba Ammi.
Le ministre, a-t-il précisé, «nous a présenté plusieurs programmes dont le programme (de croissance économique) à l’horizon 2035». Il s’agit du programme du gouvernement algérien en matière de diversification économique, du nouveau modèle de croissance économique et de la vision du gouvernement pour la mise en œuvre de ce programme à l’horizon 2035.
«C’est un programme ambitieux auquel nous voulons apporter notre soutien dans le cadre du partenariat stratégique qui relie l’Algérie et la Banque», a laissé entendre le porte-parole de la BM.
L’Algérie qui ambitionne de s’affranchir des hydrocarbures qui représentent l’essentiel de ses exportations a opté pour la diversification de son économie à travers ce programme. «Nous regardons la mise en œuvre de cet ambitieux programme avec beaucoup d’attention car beaucoup de pays peuvent tirer profit de cette expérience», a poursuivi Merza Hassan.
«Je pense, a-t-il dit, qu’avec les compétences disponibles au niveau du gouvernement (algérien), ce programme pourra être mis en œuvre en dépit des défis existants».