La CEDEAO plaide pour une meilleure gestion des ressources financières en faveur des populations

La CEDEAO plaide pour une meilleure gestion des ressources financières en faveur des populations

Le président du Comité de l’administration et des finances (CAF) de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et chef de la Cellule nationale CEDEAO du Liberia, Benedict Roberts a plaidé pour une orientation considérable des ressources financières de l’organisation vers les projets et programmes de développement ayant plus d’impact sur la vie des populations ouest-africaines.

Benedict Roberts qui s’exprimait ainsi ce jeudi à Monrovia, au Liberia, à l’ouverture de la 21ème réunion du CAF, a notamment suggéré de faire en sorte que «les projets et programmes de développement que nous mettons en œuvre puissent directement améliorer les conditions de vie de nos citoyens».

Un appel qui n’est pas tombé dans une oreille sourde, à en croire le président de la Commission de la CEDEAO, Marcel de Souza qui assure que la réforme institutionnelle engagée par la CEDEAO depuis plusieurs années, peut contribuer à atteindre cet objectif.

«D’abord, maîtriser les charges de l’institution, sans nuire à la mise en œuvre efficace des programmes et projets de la Communauté, ensuite, éviter les gaspillages et enfin, observer la règle des 35% pour les dépenses de fonctionnement et 65% pour les projets et programmes à impact sur les populations ouest-africaines », sont les trois leviers de cette réforme, a rappelé Marcel de Souza.

Quant aux défis, ils sont de taille, a souligné le chef de l’organe exécutif de la CEDEAO. « Le prélèvement communautaire constitue l’épine dorsale du processus de financement des programmes et activités de la CEDEAO », a-t-il précisé.

Les entraves liées aussi bien à la libre circulation des personnes, des biens, des services et des capitaux, qu’à la promotion du droit d’entrée, de résidence et d’établissement des citoyens de la Communauté, la corruption, le chômage des jeunes, et le faible volume des échanges commerciaux de la région, constituent également des défis importants à relever, a indiqué Marcel de Souza.

Le CAF est la première structure ayant pour responsabilité d’examiner de façon critique et de déterminer si les dépenses liées aux projets, programmes et à d’autres activités communautaires sont en cohérence avec le cadre stratégique de la CEDEAO.

Aliste Flandrain

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