El Othmani prévoit une croissance de 3,2% au Maroc en 2018
Le Projet de loi de finances (PLF) 2018 au Maroc, dont les grandes lignes viennent d’être dévoilées par le chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani, se fixe, entre autres objectifs, de contenir le déficit budgétaire à 3% et table sur un taux de croissance de 3,2%.
Avec le budget de 2018, le gouvernement veut maintenir la dynamique des secteurs non agricoles dont la valeur ajoutée devrait s’établir à 3,6% en 2018 contre 2,9% une année auparavant, a indiqué le chef du gouvernement.
Dans une note de cadrage adressée aux différents départements gouvernementaux concernés, dans le cadre de la préparation de la loi de Finances 2018, le premier ministre a relevé que ces prévisions viennent confirmer l’accélération de la cadence des réformes structurelles, la mise en œuvre des différentes stratégies sectorielles ayant abouti à un changement profond de la structure économique nationale en privilégiant, notamment, de nouveaux métiers, qui créent du développement et contribuent à la promotion des exportations.
Soulignant que les objectifs fixés sont atteignables, Saâd Eddine El Othmani a néanmoins, indiqué que des efforts doivent être fournis en vue, d’une part, de poursuivre la politique de rigueur budgétaire, et d’autre part, d’améliorer la mobilisation des recettes fiscales et non fiscales.
Même en s’éloignant de la zone de risque, « nos équilibres macro-économiques sont encore fragiles et la responsabilité de préserver ces acquis incombent à tous », a-t-il prévenu.
Il a en outre expliqué, que tous les acquis engrangés par le Maroc en termes de maintien des équilibres macroéconomiques ont fait que le Royaume puisse aujourd’hui fixer en toute souveraineté, les priorités de sa politique économique et sociale, ce qui lui a valu la confiance des investisseurs et des institutions financières internationales ainsi que des différentes agences de rating.