Réunion à Rabat sur le projet de contrat-programme pour le développement de l’export
Les grandes lignes du projet de contrat-programme pour le développement de l’export ont été au centre d’une séance de travail, tenue récemment à Rabat, entre le ministère du Commerce extérieur et la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM).
Un communiqué du ministère indique dimanche que, lors de cette rencontre, les deux parties ont évoqué les mesures transversales visant à renforcer les capacités exportatrices du Maroc, tant sur le plan institutionnel qu’au niveau des entreprises, relevant que ces mesures bénéficient à toutes les entreprises exportatrices ou celles ayant la volonté de le devenir.
Les deux parties ont également passé en revue les mesures sectorielles en faveur des secteurs prioritaires définis par les différentes stratégies sectorielles et par la stratégie «Maroc Export Plus», en l’occurrence l’agriculture et l’agroalimentaire, les produits de la mer, le textile et cuir, l’Offshoring, l’automobile, l’électricité et la pharmacie.
Outre l’examen des mesures organisationnelles visant à relever le niveau d’efficience commerciale des différents organismes Âœuvrant dans le domaine du commerce extérieur, cette séance de travail a été l’occasion de présenter à la CGEM le projet de création de l’Observatoire du commerce extérieur.
La CGEM a, dans ce sens, souligné l’importance que revêt la création de cet Observatoire pour l’entreprise marocaine et l’intérêt de disposer d’outils de veille économique et d’aide à la décision en matière de commerce extérieur.
Les deux parties ont également évoqué la redynamisation des conseils d’affaires sur la base de la carte marketing définie par la stratégie «Maroc Export Plus» et les feuilles de route commerciales, d’investissement et de coopération élaborées pour chacun des pays ciblés dans le cadre des plans sectoriels.
Après avoir évoqué l’avancement des discussions avec l’Union européenne sur la libéralisation du commerce des services et le droit d’établissement, elles ont convenu d’un mode d’organisation de la collaboration entre public et privé pour le reste du processus.(MAP)