Les Etats-Unis pourraient rester dans l’Accord de Paris
Les Etats-Unis pourraient rester dans l’Accord de Paris sur le changement climatique si les conditions étaient appropriées, a fait savoir dimanche le secrétaire d’Etat américain, Rex Tillerson.
« Si les conditions sont appropriées, le président a déclaré qu’il était ouvert à l’idée de trouver des conditions dans lesquelles nous pourrions rester engagés aux côtés des autres, dans ce que nous sommes tous d’accord pour considérer comme une question difficile », a dit M. Tillerson.
Auparaant, c’est le Département d’Etat américain qui avait affirmé que les Etats-Unis étaient « ouverts à un retour au sein de l’Accord de Paris, à condition que les Etats-Unis puissent identifier des clauses qui soient plus favorables à leurs entreprises, à leurs travailleurs, au peuple et aux contribuables américains ».
Le 1er juin, le président américain Donald Trump a annoncé sa décision de retirer les Etats-Unis de l’Accord de Paris, et a justifié ce retrait par la crainte de voir l’accord menacer l’économie américaine.
En dépit de sa décision de quitter l’Accord de Paris, M. Trump a cependant l’intention de respecter le délai de retrait de quatre ans stipulé par l’accord, ce qui signifie que le retrait effectif des Etats-Unis ne prendra pas effet avant novembre 2020, soit deux mois avant la fin du mandat de M. Trump.
Ce retrait est également une des principales promesses de campagne de M. Trump, qui a par le passé qualifié le changement climatique de « canular ». De fait, avant même d’annoncer sa décision de se retirer de l’Accord de Paris, M. Trump avait déjà pris une série de mesures visant à annuler la politique de son prédécesseur en matière de climat.
En mars, Donald Trump avait signé notamment un décret dirigé contre le Programme d’énergie propre, une des initiatives phare de Barack Obama pour réduire les émissions de gaz à effet de serre des centrales à charbon, conformément aux engagements pris par les Etats-Unis dans le cadre de l’Accord de Paris.
Dans sa première demande de budget, Donald Trump avait également proposé une réduction de 31 % des fonds de l’Agence américaine de protection de l’environnement.