L’Africa Power Road a pris fin en Ethiopie, dernière étape de son parcours
C’est à Addis-Abeba, la capitale de l’Ethiopie que la mission économique «Africa Power Road», de Maroc Export a pris fin, après l’étape du Ghana et du Soudan.
A Addis-Abeba, les hommes d’affaires marocains ont pris connaissance des opportunités d’affaires et des niches d’investissement en Ethiopie. Des contacts ont été noués entre les deux milieux d’affaires, dans le cadre du «Forum économique Maroc/Ethiopie».
Lors de ce forum, la secrétaire d’État auprès du ministre marocain de l’Industrie, du commerce, de l’investissement et de l’économie numérique, chargée du Commerce extérieur, Rkia Derham, a mis l’accent sur la qualité des businessmen marocains ayant pris part à cette mission et la diversité des secteurs représentés.
La responsable marocaine a explique que cette mission a pour objectif d’offrir les meilleures opportunités pour des rencontres d’affaires fructueuses, qui sont le moyen idoine pour un partenariat gagnant-gagnant à même de remédier à la faiblesse du niveau des échanges commerciaux entre les deux pays.
L’excellence des relations d’amitié entre le Maroc et l’Éthiopie peut servir de plateforme solide pour les investissements du secteur privé marocain en Éthiopie, a indiqué pour sa part, le ministre éthiopien du Commerce, Bekele Bulado.
Comme au Ghana et au Soudan, la mission économique «Africa Power Road» a été marquée par des rendez-vous BtoB (entre opérateurs économiques) et BtoG (entre opérateurs économiques et gouvernement).
Par ailleurs, juste après Forum d’affaires maroco-éthiopien, la délégation marocaine a pris part à la dixième Foire commerciale d’Éthiopie, dont l’ouverture a également eu lieu vendredi à Addis-Abeba. Cet événement a été marqué par une imposante présence des entreprises marocaines.
En effet, les échanges commerciaux entre le Maroc et l’Éthiopie sont en deçà du réel potentiel dont disposent les deux pays, relève-t-on. En 2016, ces échanges n’ont pas dépassé les 85 millions de dollars et ont porté essentiellement sur les fertilisants naturels et chimiques importés du Maroc par l’Éthiopie et un nombre limité de produits alimentaires.