La Banque mondiale débourse 600 millions $ de pour le «corridor central», à travers le lac Tanganyika
Le projet régional pour la construction des infrastructures de transport maritime pour le «corridor central» à travers le lac Tanganyika, a reçu un soutien de taille de la Banque Mondiale (BM) qui lui dédié une enveloppe de 600 millions de dollars.
Cette annonce de la banque mondiale a été fait en marge d’une «réunion régionale sur le corridor central» qui se tient les 2 et 3 novembre à Bujumbura, la capitale du Burundi.
Le projet qui a trait à la mise en place des infrastructures de transport sur le lac Tanganyika, participerait à l’amélioration des ports de Bujumbura au Burundi, de Kigoma en Tanzanie, ainsi que ceux d’Uvira et de Kalemie en RDC.
L’exploitation de ce corridor central aura un impact bénéfique sur les pays de cette sous-région parce que les coûts de transport seront fortement” réduits, a-t-on appris. A terme, le projet réduira de 40% le coût de transport des marchandises transitant par ce corridor, a fait savoir Libérât Bapfumukeko, secrétaire général de la Communauté Est-Africaine (CEA).
L’investissement dont il est question est d’environ 600 millions de dollars, a expliqué Libérât Bapfumukeko, soulignant qu’il s’agira de financer, en effet, la deuxième phase dudit projet. La première phase est en cours d’exécution autour du lac Victoria pour le même type de travaux pour un coût de plus de 700 millions de dollars.
Cette deuxième phase portant sur une amélioration sensible des infrastructures de transport sur le lac Tanganyika, permettra aux marchandises parties de Dar-Es-Salaam d’être acheminées jusqu’à Kigoma en Tanzanie, d’être envoyées à Uvira et à Kalemie en RDC, ou alors à Bujumbura au Burundi, précise la CEA.
Etendu sur une superficie de 32.000 kilomètres carrés, le lac Tanganyika est entouré de quatre pays riverains de la région africaine des Grands Lacs, à savoir la Zambie, la Tanzanie, le Burundi et la République Démocratique du Congo (RDC), regroupés depuis quelques années dans une organisation d’intégration régionale dénommée “Autorité du Lac Tanganyika” (ALT).