Une école de formation aux technologies des énergies renouvelables ouvrira en 2018 en Algérie
L’Algérie a annoncé l’ouverture en 2018, d’une école technique de formation aux technologies des énergies renouvelables, 48 heures après la clôture de la 23ème conférence des Nations-Unie sur le climat (COP 23) qui s’est tenue à Bonn en Allemagne.
Cette école, dont l’ouverture est prévue pour début 2018 à Bechar, compte devenir un pôle dans le domaine de la formation en énergies renouvelables, notamment le solaire, dans le but de développer ce segment dans la wilaya.
Le projet est piloté par une entreprise privée de fourniture et installation des équipements de l’énergie solaire. Ce centre de formation, le premier du genre dans la région, accueillera dans une première phase, une trentaine de stagiaires, ont indiqué les responsables de l’entreprise.
Les formations qui seront dispensées par cette structure, consistent en l’installation et la maintenance des systèmes photovoltaïques autonomes et hybrides dans la perspective de la généralisation de l’utilisation de l’énergie solaire tant par les secteurs d’activités publiques que par les privés, notamment les foyers (humidification, chauffe-eau solaire ou tout autre besoin domestique), apprend-t-on de la même source.
La future école permettra le développement des métiers liés aux domaines des énergies renouvelables, comme l’énergie solaire, qui sont des métiers d’avenir et commencent déjà à être demandés sur le marché du travail. Il faut noter que la wilaya de Bechar dispose d’immenses potentialités en la matière, soit quelque 355 jours d’ensoleillement.
Actuellement dans cette Wilaya, plusieurs secteurs commencent à investir dans cette énergie comme c’est le cas de la localité rurale de Guetrani, dans la région frontalière de Béni-Ounif (100 km au nord de Bechar) où l’école primaire, le centre de santé et d’autres établissements publics utilisent déjà l’énergie solaire pour leurs différents besoins quotidiens, a-t-on fait savoir.
L’énergie solaire est aussi utilisée actuellement par plusieurs agriculteurs de la région pour parer à l’indisponibilité des réseaux d’électrification rurale, notamment dans les zones de mise en valeur des terres sahariennes éloignées des centres urbains.