Algérie: Pas d’effacement de la dette des jeunes entrepreneurs
Les jeunes entrepreneurs algériens qui ont bénéficié de l’appui de l’Agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes (ANSEJ), pour créer des micro-entreprises, sont appelés à rembourser leurs crédits. Le ministre algérien du Travail, de l’Emploi et de la sécurité sociale, Mourad Zemali, a indiqué lundi que l’effacement de la dette de ces jeunes entrepreneurs n’était pas à l’ordre du jour.
« Je le dis clairement, l’effacement de cette dette n’est pas à l’ordre du jour, car c’est une opération contraire à l’esprit de l’entrepreneuriat, d’autant plus que nous voulons former une génération responsable, ayant cet esprit », a déclaré M. Zemali.
Il a indiqué que les jeunes promoteurs peuvent rencontrer des difficultés lors de leurs premières expériences en matière d’entrepreneuriat, chose qui se passe dans tous les pays du monde. Mourad Zemali a aussi martelé « qu’il n’est pas raisonnable d’effacer les dettes de toutes les entreprises qui ont échoué ou qui se trouvent surendettées ».
Le ministre a fait noter que lorsqu’une startup se retrouve en difficulté, d’autres mesures sont mises à la disposition de ces jeunes promoteurs pour régler la situation de leurs entreprises concernées par les dettes.
Il a cité notamment le rééchelonnement de la dette, l’annulation des pénalités de retard et le Fonds de garantie qui assure l’indemnisation des pertes avec la banque et récupère les équipements de production afin de les vendre aux enchères.
Créée en 1996, l’Agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes est un organisme chargé de la gestion d’un fonds de crédit pour la création d’entreprises. Elle participe au service public de l’emploi.