Le Royaume-Uni et la Chine envisagent des négociations bilatérales après le Brexit
Avec sa sortie de l’Union européenne (UE), le Royaume-Uni doit négocier des accords bilatéraux avec d’autres pays du monde. Dans cette optique, la Chine et le Royaume-Uni envisagent d’ouvrir des discussions en vue d’un accord de libre-échange bilatéral.
Le nouveau chef de la diplomatie britannique, Jeremy Hunt, qui a réservé à la Chine sa première visite hors d’Europe, a rapporté que Pékin avait suggéré un accord de libre-échange avec le Royaume-Uni, lorsque Londres aura quitté l’UE, fin mars 2019.
En conférence de presse avec son homologue chinois Wang Yi, lundi à Pékin, Jeremy Hunt a fait savoir qu’ils avaient discuté de l’offre faite par la Chine d’ouvrir une discussion sur un possible accord de libre-échange entre la Grande-Bretagne et la Chine après le Brexit.
« Nous nous en félicitons et avons dit que nous allions explorer cette possibilité », a indiqué Jeremy Hunt.
« Alors que le Royaume-Uni quitte l’UE et devient de plus en plus tourné vers l’extérieur, nous sommes déterminés à approfondir ce partenariat avec la Chine », a déclaré le ministre britannique des affaires étrangères.
A Pékin, Jeremy Hunt devrait également discuter de la Corée du Nord et du changement climatique, selon le Foreign Office.
Après la Chine, Jeremy Hunt se rendra à Paris et à Vienne pour des discussions là aussi consacrées au Brexit. Il sera aussi question de sécurité internationale, «comme la menace provenant de la Russie, la guerre en Syrie et l’accord (nucléaire) iranien, a indiqué le ministère.
Londres et Bruxelles sont censés parvenir à un accord d’ici à la mi-octobre pour organiser leur divorce et jeter les bases de leur relation future, mais les négociations piétinent.
La semaine passée, le négociateur en chef pour l’Union européenne, Michel Barnier, a retoqué le «plan de Chequers» de Theresa May, une proposition visant à conserver des liens commerciaux étroits avec le continent après le Brexit.
Depuis la décision des Britanniques de quitter l’Union européenne, lors du référendum de juin 2016, Londres multiplie les contacts diplomatiques pour préparer les accords commerciaux qui viendront se substituer à ceux de Bruxelles.