La BAD mobilise 7 milliards $ pour les économies africaines en 2019
La Banque africaine de développement (BAD) va mobiliser plus de 7 milliards de dollars sur les marchés financiers pour les investir dans les économies africaines en 2019.
Le Conseil d’administration de la BAD a approuvé le programme d’emprunt de l’institution pour 2019, à hauteur de 7,24 milliards de dollars sur les marchés financiers, a indiqué la BAD, dans un communiqué.
Avec cet emprunt, la banque panafricaine poursuit la consolidation de son profil sur les marchés des capitaux afin de disposer de ressources rentables pour financer les projets et programmes dans ses pays membres, explique le texte.
«La Banque a accès à un large éventail de marchés financiers avec une majorité de ses emprunts en dollars américains et en euros, ainsi que des émissions sur d’autres marchés publics tels que le dollar australien et la Livre sterling», lit-on dans le communiqué.
« Nous continuons d’améliorer notre visibilité sur les marchés des capitaux afin de fournir des ressources rentables pour financer des projets et des programmes sur le continent africain », a déclaré la trésorière de la Banque, Hassatou N’Sele, citée dans le texte.
Elle souligne que la BAD disposait de solides antécédents, un profil de financement diversifié, des investisseurs à travers le monde, ainsi que les avantages d’une notation AAA pour soutenir fermement son mandat.
La BAD assure qu’étant la première institution financière africaine de développement, elle maintient une présence active dans le domaine de l’investissement social, et continue d’être leader dans l’émission d’obligations vertes et sociales.
Ces produits répondent, à en croire la banque panafricaine, à un besoin croissant d’investissements à impact, lui permettent également de mettre en avant son mandat de développement et de promouvoir une croissance durable et inclusive.
Notons qu’en 2017, l’institution a déboursé 7,51 milliards de dollars pour financer des projets et programmes dans ses pays membres régionaux, dépassant de 56% l’objectif qu’elle s’était fixée pour les opérations non souveraines.