IRENA : La transition énergétique mondiale doit tenir compte des implications sociales
La transition énergétique à laquelle aspire l’économie mondiale doit tenir également compte des implications sociales que cela induit, au-delà des choix technologiques et des fonds alloués, suggère l’Agence Internationale des Energies Renouvelables (IRENA).
Pour répondre à cet impératif, des représentants de plus de 50 pays membres de l’IRENA viennent d’adopter un nouveau cadre de coopération incluant l’emploi, la santé, la résilience et l’accès à l’énergie.
«Alors que nous cherchons à accélérer les transitions énergétiques, nous devons nous assurer qu’elles sont justes et inclusives. Cela concerne non seulement le résultat final, mais aussi le processus de ce qui sera probablement une transformation de plusieurs décennies que les économies du monde entreprendront», a plaidé Francesco La Camera, le directeur général de l’IRENA.
Pour l’accès à l’énergie électrique, à titre d’exemple, dont sont privées 1 milliard de personnes, l’agence se dit favorable aux installations hors réseau. L’IRENA explique que «les installations hors-réseau sont décentralisées et comme les activités de développement de projets se déroulent localement, la création d’emplois est également localisée».
Dans sa feuille de route pour une économie décarbonée d’ici 2050, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) recommande l’arrêt sans délai de la consommation des énergies fossiles et la commercialisation, d’ici 2035, des véhicules thermiques.
L’AIE recommande, par ailleurs, une hausse de 4% par an de l’efficacité énergétique globale d’ici à 2030, soit trois fois plus que le rythme moyen des deux dernières décennies.
Selon les estimations pour l’ensemble des secteurs de l’économie mondiale, les investissements dans la transition énergétique devront augmenter de 30% par rapport à ce qui se fait actuellement pour atteindre un total de 131 milliards de dollars d’ici 2050. Ce qui correspond à 4,4 milliards de dollars en moyenne par an.