Le Gabon projette l’adoption d’une verte originale
Le gouvernement gabonais projette de mettre en place un cadre de fiscalité verte, en rapport avec les énergies renouvelables.
Les actions à mener se déclinent en plusieurs axes. Il s’agit de l’analyse des finances publiques (fiscalité et dépenses) en lien avec l’économie verte ; de l’identification d’options pour renforcer les liens entre les prélèvements verts (déjà en place et futurs) et de l’utilisation des impôts «verts» ; du dialogue autour des propositions de réformes nécessaires pour la mise en place d’un cadre de fiscalité verte. Mais pas que.
Il est également prévu des «mesures incitatives pour les investissements destinés à atténuer les émissions de gaz à effet de serre ou à réduire la consommation d’énergie et des taxes sur les émissions de CO2 et sur l’utilisation de technologies grandes consommatrices d’énergie», entre autres.
L’objectif de la fiscalité verte, ou écologique (ou écofiscalité) vise à «taxer les activités et produits polluants pour inciter à adopter des pratiques plus respectueuses de l’environnement».
Ce sera «une source de revenus supplémentaires pour le Trésor public, et en même temps un moyen de décourager la pollution des industries lourdes et polluantes», précise la même source.
Aussi, la budgétisation verte va-t-elle consolider les bases du développement durable. Car, les engagements environnementaux préexistants des décideurs politiques comprennent une réduction de 50 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2025 et la préservation de 98% des forêts tropicales gabonaises.
Le Gabon, deuxième poumon vert de la planète et essentiellement forestier, mise sur un modèle de développement sobre en carbone.