Développement des Energies Nouvelles et Renouvelables en Algérie

Développement des Energies Nouvelles et Renouvelables en Algérie
belhamelMaâiouf Belhamel, le directeur du CDER (Centre de Développement des Energies Renouvelables) a annoncé hier lundi 2 mai que l’Algérie pourrait à très long terme, entre 2050 et 2070, couvrir la totalité de ses besoins en électricité à partir des ENR (Energies Nouvelles et Renouvelables) et même entrevoir leur exportation vers l’Union Européenne. Le gouvernement algérien a récemment adopté un programme de développement des ENR. Compte tenu des technologies actuelles disponibles sur le marché et des moyens financiers dont dispose actuellement le pays, les objectifs fixés par ce programme sont réalisables pour l’échéance fixée, à savoir 2030.

Un programme de recherche a été mis sur pied pour conduire la mise en œuvre du programme national des ENR. L’aspect choisi pour l’exécution de ce programme de recherche est la signature de conventions entre les entreprises du Ministère de l’Energie et des Mines d’une part et les instituts et laboratoires de recherche universitaires d’autre part pour un travail dans un cadre approprié et réglementaire. Plusieurs conventions sont déjà signées telles que celle conclue avec l’APRUE (Agence nationale pour la Promotion et la Rationalisation de l’Utilisation de l’Energie) sur le programme de diffusion et d’industrialisation du chauffe-eau solaire ou encore celle avec le CREDEG (Centre de Recherche Et Développement dans l’Electricité et le Gaz-filiale SONELGAZ) en matière d’électrification rurale.La première phase de développement s’étend jusqu’à 2013. Le CDER compte actuellement 250 chercheurs dont 131 à son siège à Alger et 119 sur trois divisions régionales (Tipaza, Ghardaïa et Adrar). Il aspire à atteindre un effectif de 300 chercheurs en 2014 et 3 000 à l’horizon 2030.

Martin Levalois

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