L’agence de notation S&P Global Ratings évalue la politique budgétaire du Ghana
Les dépenses primaires du Ghana (hors arriérés, intérêts et transferts aux secteurs énergétique et financier) devront augmenter d’environ 1,4 point de pourcentage en 2022, relève l’agence S&P Global Ratings dans son nouveau rapport publié mercredi 8 décembre.
«Le déficit de trésorerie global de 2022 du Ghana (y compris l’apurement des arriérés de 0,4% du PIB et les paiements du secteur de l’énergie de 1,0 % du PIB) totalisera 10,4 % du PIB par rapport à l’objectif de déficit de 7,4 % du PIB du gouvernement», fait observer Frank Gill, analyste crédit chez Global Ratings.
Il précise que la charge d’intérêt du Ghana en pourcentage des revenus à 46%, sera «la deuxième plus élevée de tous les pays souverains notés après celle du Sri Lanka».
«Bien que nos prévisions de déficit global de 10,4 % du PIB pour 2022 ne diffèrent pas des projections que nous avons publiées en septembre 2020, nous pensons que cela reste un déficit important à financer pour un gouvernement avec une dette croissante et des coûts de service de la dette élevés», indique l’analyste.
Selon Global Ratings, les autres potentialités du Ghana en matière de crédit sont basées sur son cadre institutionnel bien renforcé. Elles «sous-tendent sa notation «B-» à long terme en devises locales et étrangères».