Niger : Les autorités anticipent sur la hausse des prix des biens de grande consommation avant le Ramadan
A l’approche du mois sacré de Ramadan prévu début avril, le gouvernement nigérien a pris ce dimanche 20 mars, une série de mesures pour faire face à la hausse des prix des denrées alimentaires de grande consommation.
Il s’agit notamment d’une baisse de la taxe douanière de l’ordre de 3,5% sur le mil, de 35% sur la farine et de 17% sur le sucre, a annoncé le Premier ministre, Ouhoumoudou Mahamadou lors d’une rencontre entre les membres du gouvernement, les opérateurs économiques et les représentants des associations de consommateurs.
Cette rencontre a précédé une autre réunion «au cours de laquelle les opérateurs économiques avaient exprimé leurs craintes par rapport au prix élevé des produits alimentaires de première nécessité par rapport au pouvoir d’achat de la majorité des citoyens.
Une situation consécutive aux «contraintes majeures liées notamment aux marchandises à destination du Niger qui sont sur des bateaux en rade au port de Cotonou».
Parmi ces contraintes, «les redevances sur les produits chimiques et d’élevage, les tracasseries sur les corridors routiers, la hausse du montant de l’impôt synthétique, la facture certifiée et les taxes douanières sur les produits de première nécessité».
Le président nigérien, Mohamed Bazoum a rassuré que ces préoccupations seront «définitivement réglées», précisant que «la parafiscalité étant réduite de 10% à 3% sauf sur les produits miniers, et de 90% à 50% pour les produits d’élevage».