Maroc : Restructuration du Plan « Azur 2020 »

Maroc : Restructuration du Plan « Azur 2020 »

Azur_2020 La mise en œuvre du programme « Azur 2020 » vient d’être revue, principalement dans les villes de Saïdia et Taghazout. Le développement de ces stations balnéaires sera désormais l’apanage de consortiums d’investisseurs, essentiellement nationaux. Ce mercredi 22 juin, deux conventions ont été signées dans ce sens. La première est entre CDG Développement (Caisse de Gestion et de Dépôt), la SMIT (Société Marocaine d’Ingénierie Touristique) et la SAS (Société d’Aménagement de Saïdia) et devrait aboutir à la création d’une société commune et dont le capital sera détenu à 60% par CDG Développement, 30% par la SMIT et 10% par la SAS.

 Le but de cette nouvelle société sera de valoriser des terrains nus par la construction d’établissements touristiques et hôteliers.

La SAS devrait céder à la nouvelle société 15 parcelles touristiques d’une superficie totale de 92 hectares, 6 parcelles résidentielles d’une superficie totale de 26 hectares, 5 parcelles d’équipements, de loisirs et d’animation d’une superficie totale de 25 hectares, une clinique dont la construction entre dans sa phase finale ainsi que la marina qui comprend un centre commercial. La deuxième convention d’accord quant à elle concerne la station balnéaire de Taghazout et réunit la CDG Développement, la SMIT ainsi que les Alliances Développement Immobilier et le Consortium Sud Partners. Les travaux de terrassement y sont estimés à 760.5 millions de dollars US et devraient permettre la création de 8 500 emplois directs et indirects. Lancé en 2001, le plan Azur était un ambitieux programme d’un coût d’environ 634 millions de dollars US et prévoyait la construction de six nouvelles stations balnéaires ainsi qu’un nombre de touristes tournant autour de 10 millions. Mais les difficultés rencontrées (retard dans les constructions, départ des investisseurs, …) ont conduit à cette restructuration qui privilégie les infrastructures touristiques (hôtels, complexes hôteliers, parcs d’animation) aux résidences touristiques.

 

Martin Levalois

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