Précisions sur l’opération de privatisation de Maroc Telecom
L’appel d’offres lancé le 18 juillet dernier par le gouvernement sur la cession d’une tranche maximale de 7% du capital de Maroc Telecom a suscité une vague de rumeurs et de questionnements auxquels le ministère des Finances a apporté quelques éléments de réponses dans un communiqué diffusé le mardi 2 août 2011.
Très peu de communication du gouvernement avaient suivi l’appel d’offres initial, jetant ainsi un flou sur les modalités techniques de l’opération ainsi que sur la destination de son produit.
Dans son communiqué, le ministère marocain des Finances annonce tout d’abord que l’opération n’aura lieu que si les conditions de marché le permettent, ce qui pourrait ne pas se produire en 2011. Ensuite, il précise les missions de la banque d’affaires qui remportera l’appel d’offres. Elle aura à charge la valorisation de l’entreprise en se basant sur différentes méthodes d’évaluation financière, sur l’analyse des différentes options en matière de placement et sur la recommandation d’un schéma optimal de placement en bourse. Le cas échéant, le produit de la cession sera réparti équitablement entre le Fonds Hassan II pour le développement économique et social et le Fonds de promotion des investissements qui a pour mission la promotion de l’investissement en partenariat avec le privé dans les secteurs stratégiques.
Au terme de multiples opérations de cessions, le capital de Maroc Telecom se répartit actuellement entre l’Etat marocain, Vivendi Universal et le flottant du titre doublement coté à la Bourse de Casablanca et à l’Euronext-Paris, à hauteur respectivement de 30%, 53% et 17%. Le ministère des Finances précise dans son communiqué que le gouvernement tient à conserver un minimum de présence marocaine dans l’opérateur téléphonique historique du pays.