Mali : Le Parlement de Transition tient une session de 75 jours pour la discussion et l’adoption du projet de Loi de finances 2026
Le Conseil national de Transition du Mali (CNT – Parlement de Transition) a ouvert ce 6 octobre à Bamako, la capitale malienne, sa session ordinaire consacrée principalement à l’examen de la «Loi de finances 2026» (budget national).
D’une durée de 75 jours, cette session sera également l’occasion pour les membres du CNT de se pencher «sur une dizaine de projets de loi ainsi que les différents Rapports de contrôle de l’année 2024, l’exécution du budget du CNT et le rapport annuel de la Commission nationale des droits de l’Homme sur la situation des droits humains au Mali en 2024», détaille le service Communication de cette institution.
«Les populations de l’AES (Alliance des Etats du Sahel) constituent un peuple averti et les manœuvres d’instrumentalisation des terroristes à des fins politiques et d’ingérences dans les affaires internes de nos pays restent connues comme étant le centre de gravité des attaques lâches et barbares contre les paisibles citoyens et leurs biens», a annoncé le président du CNT, Malick Diaw.
«Ayant tout essayé contre le Mali, ils veulent nous asphyxier économiquement et financièrement en s’attaquant aux camions de transports, aux citernes. Mais, avec la résilience et le patriotisme de notre peuple, le terrorisme économique sera vaincu. Cette technique de nous amener à une usure économique sera vouée à l’échec», a encore critiqué l’officier Diaw, en s’inspirant de l’actualité socio-politique mouvementée qu’a connu des derniers temps le pays.
Réaffirmant le soutien du CNT aux Forces de défense et de sécurité du Mali et aux Forces unifiées de l’AES, Malick Diaw a aussi martelé que «les peuples du Sahel n’accepteraient jamais un diktat provenant d’une guerre qui leur a été imposée, sous le fallacieux prétexte de la religion».
La durée de la Transition du Mali a été alignée sur celle des 2 autres pays membres fondateurs de l’AES, le Niger et le Burkina Faso. Elle durera autant que persistera la menace terroriste, selon des officiels maliens.
