Energie solaire : Un projet en développement dans le sud marocain
La MAScIR (Moroccan foundation for Advanced Science, Innovation and Research) et le LITEN (Laboratoire d’Innovation pour les Technologies des Energies nouvelles et les Nanomatériaux) de Grenoble ont signé le 30 septembre dernier un partenariat qui doit durer trois ans pour le développement de centrales solaires thermiques.
Ce projet pourrait grandement servir aux industriels ainsi qu’au programme Desertec qui prévoit l’exploitation du potentiel énergétique des déserts afin d’approvisionner durablement toutes les régions du monde en électricité.
Le coût du projet est de 1.3 million de dollars US. Les centrales thermiques à optimiser sont des centrales de type CSP (Concentrating Solar Power) à module de miroir de Fresnel et ont été développés par le CEA (Commissariat à l’Energie Atomique et aux énergies alternatives) français, institution dont dépend le LITEN. Ces centrales seront installées dans deux petites stations dans le sud marocain sous un climat désertique en bord de mer.
L’objectif du projet est d’améliorer la durée de vie de ces centrales pour la faire passer de 5 ans à 25 ans, ce qui devrait énormément se ressentir sur le prix du kilowattheure à la vente. Le second volet de l’optimisation de ces centrales est l’amélioration de leurs capacités de stockage par l’utilisation de certaines roches marocaines.
La MAScIR, née de la coopération entre les universités Al Akhawayn à Ifrane, Moulay Ismaïl à Meknès et Sidi Mohamed Ben Abdellah à Fès, est très active dans le domaine des énergies renouvelables. Depuis le début de ses activités en 2009, elle a déjà signé cinq partenariats avec des industriels et cinq autres avec des établissements académiques.