Maroc: les Assemblées annuelles de la BAD

Maroc: les Assemblées annuelles de la BAD

Le bilan 2012 de la Banque Africaine de Développement (BAD) et ses perspectives 2013 se préparent. C’est à Marrakech que se tiendront les Assemblées annuelles 2013 du Groupe de la BAD, du 27 au 31 mai 2013. Les rencontres verront la participation de plus de 2500 délégués, dont les ministres des finances, les gouverneurs des banques centrales et des chefs d’entreprises venant des 78 pays membres de l’institution. Consacrées au thème « la transformation structurelle de l’Afrique », les Assemblées évalueront les interventions de la Banque en 2012 et son portefeuille de financement du développement pour 2013. D’autres questions seront aussi abordées lors de cette rencontre. Par exemple, les défis qui hantent la région Afrique dans les domaines sensibles comme le changement climatique, les infrastructures, le secteur privé et la gouvernance. La BAD est la première institution de financement du développement de l’Afrique. Elle a été créée en 1964 pour mobiliser des ressources pour le développement économique et social de ses pays membres régionaux. La réduction de la pauvreté et la promotion de la croissance durable constituent ses priorités. De 1967 à fin 2011, la Banque a approuvé 3661 prêts et des dons pour un montant total de 60,06 milliards d’unités de compte, soit environ 92,57 milliards de dollars américains en faveur de ses pays membres régionaux. Les rencontres accueilleront aussi les délégués des autres institutions multilatérales de financement, agences de développement, chefs d’entreprise du secteur privé, organisations non gouvernementales et société civile, médias. Pour la BAD, « la transformation structurelle ne peut avoir lieu sans investissement dans les infrastructures, l’agriculture, la formation professionnelle et l’éducation, sans un engagement plus poussé avec le secteur privé ». Ainsi, des séminaires et autres événements parallèles aborderont la question sur la situation économique, sociale et politique du continent.

Martin Levalois

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