Algérie : General Electric touche son jackpot en Algérie
Le conglomérat américain General Electric a emporté en Algérie un contrat de fourniture de turbines au groupe public algérien de l’électricité et du gaz Sonelgaz. C’est un gros lot pour le groupe américain car il constitue un des gros contrats de son histoire dans le domaine de l’énergie. D’un montant de 2,7 milliards de dollars, l’accord avec GE vise à augmenter la capacité de production d’électricité de l’Algérie, pour mettre fin aux coupures fréquentes ces dernières années.
Le partenaire de GE dans cette affaire est SPE, une filiale de la compagnie publique de l’électricité et du gaz Sonelgaz. Le contrat prévoit la livraison de 26 turbines à gaz, 12 turbines à vapeur et 38 générateurs. Au total, GE va fournir à l’Algérie neuf nouvelles centrales.
Comme annoncé par le PDG de la Sonelgaz, GE va fournir à l’Algérie six nouvelles centrales à cycle combiné, d’une puissance totale dépassant les 8.000 mégawatts. Certainement, ces installations vont accroître le rendement dans la production électrique du pays à l’ordre de 70%, a fait valoir le groupe. GE fournira ses centrales de type 9F – série 3, déjà vendues à plus de 200 exemplaires dans le monde. Elle a précisé que le contrat prévoyait également la livraison de deux installations susceptibles d’apporter 528 MW de capacité dès cet été, une période de pointe de la consommation électrique. Pour ce faire, GE fournira 24 turbines à gaz dérivées de moteurs d’avions, montées sur des remorques de poids-lourds. Enfin, une unité à cycle simple apportera 370 MW de capacité au réseau algérien. L’installation de ces centrales, qui fonctionneront au gaz naturel disponible en quantité suffisante dans le pays, se fera au nord de l’Algérie.
General Electric procédera aussi à la création d’une coentreprise en Algérie, avec pour objectif de fabriquer des équipements capables de fournir 2 gigawatts de courant par an. Le groupe public algérien détiendra 51 % du capital de cette société, et l’américain les 49 % restants. GE devrait permettre de créer à terme près de 400 emplois qualifiés. L’usine devrait être en mesure de construire six à huit turbines par an à compter de 2017.