Assistance de l’Espagne pour le retour des clandestins

Assistance de l’Espagne pour le retour des clandestins

587945_le-ministre-espagnol-de-l-interieur-jorge-fernandez-diaz-a-rabat-le-25-janvier-2013Le ministre de l’Intérieur espagnol, Jorge Fernandez Diaz, entend proposer son concours au Maroc pour réduire la pression migratoire  de plus en plus forte aux abords de Melilia et de Sebta. Déclaration faite  au cours du Forum parlementaire maroco-espagnol tenu lundi dernier à Madrid. Ces derniers jours, les tentatives de passage de clandestins ont très fortement augmenté.

L’Espagne va travailler de concert avec le Maroc sur un projet visant à faciliter le retour des immigrés clandestins présents dans le royaume vers leur pays d’origine. Selon l’agence de presse EFE, cette collaboration se fera en accord avec l’Organisation internationale des migrations (OIM). «Cette initiative vise à offrir plus qu’un simple retour»,a déclaré le ministre. L’idée consiste à proposer «une alternative valable pour permettre à ces personnes de rentrer chez elles avec un projet de réinsertion conçu par l’OIM pour commencer une nouvelle étape dans leur vie.»

Même si  peu de détails ont été fournis sur ce sujet,  cette annonce intervient dans un climat particulier  que vivent les deux pays. D’un côté,  le Roi du Maroc a  annoncé précédemment la mise en œuvre d’une nouvelle politique migratoire. Et du côté de l’Espagne, les villes de Sebta et Melilia font l’objet d’une impressionnante pression migratoire  en provenance du Maroc. Fau-ilt signaler que ces deux villes constituent l’unique  connexion  à terre ferme entre l’Afrique et l’Europe.

Cette année, le nombre d’entrées illégales dans les deux villes a presque doublé, en comparaison à l’année précédente. Et par conséquent,  77% des migrants interceptés par les Espagnols ont été systématiquement refoulés au Maroc.

En vue de lutter contre ces incursions, les autorités espagnoles comptent améliorer le dispositif de sécurité autour des deux villes  en renforçant surtout les barrières mais aussi en augmentant le personnel aux frontières.

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