Algérie : Nomination d’un nouveau gouvernement
L’Algérie connaît déjà son nouveau gouvernement qui a été nommé, lundi dernier, par le président Abdelaziz Bouteflika.
Tout va très vite en Algérie. Un peu plus de deux semaines après réélection d’Abdelaziz Bouteflika pour un quatrième mandat à la tête du pays, le gouvernement est déjà connu. Avec à sa tête le Premier ministre Abdelmalek Sellal, il est constitué de 35 membres, dont sept femmes. De même que le chef du gouvernement, plusieurs ministres sont issus de l’équipe exécutive précédente et simplement reconduits dans leurs fonctions. C’est le cas des ministres de l’Intérieur, des Affaires Etrangères et de l’Energie. Mais, il y a eu du changement dans certains portefeuilles importants comme ceux des Finances et de l’Education nationale.
De nouvelles figures ont été nommées à la Culture et au Tourisme et à l’Artisanat. Lors de ses consultations, le Premier ministre algérien a appelé certaines formations politiques de l’opposition à intégrer le gouvernement. Mais, celles-ci à l’instar du Front des Forces Socialistes (FFS) et du Parti des Travailleurs (PT) ont refusé cette invitation. En particulier, le premier parti souhaite se concentrer sur la « construction d’un consensus national » et la « préparation d’une conférence nationale » impliquant le pouvoir et d’autres formations politiques.
Comme il fallait s’y attendre, le fait de reprendre certains anciens ministres dans le nouveau gouvernement a été vivement critiqué. D’après le politologue Rachid Grim, « il n’y a aucune signification politique si ce n’est que l’on continue sur la même voie ». De son côté, son confrère Rachid a noté que « les postes de souveraineté et les postes clés sont toujours détenus par le clan présidentiel ».