CEDEAO: Manioc et aquaculture pour réduire le chômage
Le bureau Afrique de l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), a annoncé ce jeudi 19 février 2015 à Dakar, le financement d’un projet de création d’emplois jeunes dans six pays ouest-africains. C’est un projet de développement des systèmes aquacoles et des chaînes de valeur du manioc sur une durée de deux (2) ans.
Le projet est dénommé « Création d’opportunités d’emploi pour les jeunes dans le secteur de l’agroalimentaire via des systèmes aquacoles et de chaînes de valeur du manioc durables en Afrique de l’ouest». Le projet qui sera exécuté au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, au Ghana, en Guinée Bissau, au Nigeria et au Sénégal est d’ampleur régionale. Les deux volets ne seront pas mis en œuvre concomitamment dans un même pays.
Au Sénégal, il s’agira « de promouvoir à travers l’exploitation des opportunités d’autonomisation économique des jeunes dans la chaîne de valeur aquacole du Sénégal », a déclaré Vincent Martin, le représentant résident de la Fao au Sénégal. Dans ce pays c’est l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi des jeunes (ANPEJ) qui pilotera la composante sénégalaise du projet avec l’appui technique de l’Agence nationale de l’aquaculture (ANA).
En plus du Sénégal, le Burkina Faso n’est pas concernés par le volet manioc de ce projet qui vise à contribuer à réduire le chômage et le sous-emploi des jeunes, réduire la pauvreté des jeunes travailleurs, améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations à travers l’augmentation accrue de la production du manioc et du poisson précise la FAO.
« Parmi les impacts attendus du projet, nous pouvons noter la création d’emplois décents et durables, la répartition des richesses au niveau des familles et des communautés, et la contribution des jeunes au développement rural du pays bénéficiaire », a expliqué Nathanael Hishamunda, consultant principal aquaculture de la Fao.
Ajoutons que près de 4 millions de dollars vont être déboursés par la FAO, pour répondre à l’un de ses objectifs la lutte contre l’insécurité alimentaire mais aussi contribuer à la réduction du taux de chômage dans ces six pays de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).