Maroc Telecom poursuit son ascension en Afrique
Maroc Telecom poursuit son ascension et maintient le rythme de sa croissance grâce notamment à sa part du marché dans un bon nombre de pays d’Afrique notamment francophone.
Ces performances financièrement parlant, le premier opérateur des télécommunications dans le royaume chérifien, le doit au dynamisme et surtout à l’esprit créatif de son patron, Abdeslam Ahizoune.
Sous la direction de cet ancien ministre des PTT et lauréat de l’École nationale supérieure des télécommunications de Paris, Maroc Telecom qui n’a pas le mot crise dans son jargon, a anticipé à temps pour se lancer à la conquête du marché africain très prometteur.
Les résultats financiers du groupe pour l’exercice 2014, que le président du directoire Maroc Telecom vient de communiquer à la presse, démontrent que tous les indicateurs de croissance du groupe, sont au vert.
L’opérateur marocain a enregistré un chiffre d’affaires consolidé de 2,7 milliards d’euros, en progression de 2,1% par rapport à 2013, et un résultat net de près de 552 millions d’euros en 2014, en progression de 5,6%. Il a également réussi à réduire de 22 % sa dette nette consolidée, pour la stabiliser à près de 5,366 millions de dirhams à la fin de l’exercice 2014.
Cette progression s’explique par la stratégie d’expansion à l’international, mise en place à temps, par Abdeslam Ahizoune, permettant ainsi à son groupe d’engranger de nouveaux profits en sur le marché africain, avec une croissance de 11,3%, soit 8,63 milliards de dirhams (797 millions d’euros).
Maroc Telecom est depuis 2007, actionnaire dans MAURITEL (Mauritanie), ONATEL (Burkina Faso), Gabon Télécom et SOTELMA (Mali). Aujourd’hui Maroc Telecom compte déjà en Afrique, quelque 20 millions d’abonnés, en progression de 17% et autant sur le marché national. En mai 2014, l’infatigable Ahizoune fait un joli coup, avec le rachat des parts du groupe français par l’émirati Etisalat dans le capital de Maroc Telecom, lui permettant du coup, l’acquisition de 6 filiales africaines (marque Moov) de l’émirati, pour une enveloppe de 650 millions de dollars.
L’internationalisation du groupe a ainsi compensé les contreperformances de Maroc Telecom sur le marché marocain, où ses résultats ont été impactés ces quatre dernières années, par le règlement d’un lourd litige fiscal. Sous l’impulsion d’Ahizoune, le groupe a également injecté de lourds investissements dans les infrastructures de base, ce qui a contribué à la réduction de la facture du numérique, au désenclavement des localités isolées et à la réduction des prix des communications et des abonnements.
Evoquant avec grande fierté toutes ces performances au Maroc comme en Afrique, Ahizoune assure que son groupe est aujourd’hui en train de récolter «les fruits de ses importants investissements dans le haut et le très haut débit fixe et mobile ».