La RDC invitée à faire plus pour maintenir sa croissance
Le numéro 2 du Fonds Monétaire International (FMI) David Lipton qui a séjourné en République Démocratique du Congo du 5 au 7 mars 2015, vient de faire son analyse sur la situation économique du pays. Il s’est dit impressionné par les progrès réalisés par la RDC, mais estime que Kinshasa doit néanmoins encore fournir de gros efforts pour maintenir la stabilité économique et lutter contre la pauvreté.
Dans un communiqué rendu public lundi 09 mars 2015, David Lipton reconnait les efforts consentis par ce pays de la région des grands lacs sur «ces cinq dernières années pour apporter la stabilité économique et une forte croissance ». Il n’a pas manqué de souligner que la RDC a enregistré le troisième taux de croissance le plus rapide au monde en 2014.
Il dit aussi avoir discuté « des défis à relever pour maintenir la stabilité économique et financière dans une conjoncture nationale et internationale difficile, les moyens de diversifier l’économie, la nécessité de renforcer encore la gouvernance, et la poursuite des politiques appropriées pour créer des emplois et lutter contre la pauvreté et les inégalités ».
Pour lui, il faut que Kinshasa insuffle un nouvel élan à plusieurs réformes structurelles restées en suspens. Mr Lipton pense qu’il fait renforcer le secteur financier notamment revoir « les lois relatives à la banque centrale et aux banques commerciales, améliorer le climat des affaires et consolider la gestion des ressources naturelles ».
Lors de sa visite Mr Lipton, en RDC du 5 au 7 mars, indique avoir discuté avec les autorités congolaises sur la récente baisse des cours du cuivre, dont les exportations sont l’une des principales sources de revenus du pays, et les risques que représente cette baisse.
David Lipton, compte tenu du contexte économique de la RDC, a suggéré à ce pays la mise en place d’une politique pour assurer une croissance plus généralisée et plus solidaire.
Selon FMI, la croissance économique de la RDC est de 8,6% en 2014, et connaîtra un déficit de 0,1 % en 2015 pour être à 8,5%.