La Namibie nationalise le « Fonds africain de solidarité »
La Namibie a lancé ce jeudi 16 avril 2015, la phase nationale du projet baptisé « Fonds africain de solidarité « . c’est une initiative continentale visant à améliorer l’agriculture et la sécurité alimentaire à travers le continent. Dans la perspective de l’adapter à ses réalités la Namibie s’est inspiré de ce fonds pour élaborer le sien.
Lors de la cérémonie de lancement à Windhoek, le vice-ministre de l’Agriculture, des Eaux et Forêts, Theo Diergaardt (Photo), a reconnu le rôle crucial que joue le secteur de l’agriculture dans la vie des Namibiens. « Il est donc encourageant de souligner que ce projet répond aux réels obstacles et contraintes qui limitent les progrès dans la réalisation d’une agriculture durable et d’un commerce intra et interrégional dynamique » a dit Mr Diergaardt. « Les Namibiens sont en droit d’attendre que la nourriture disponible sur les marchés nationaux soit saine et de qualité », a-t-il indiqué.
Le secteur agricole emploi environ 39% de la population active et fait vivre 65% des namibiens. Le pays ne compte que 1% de terre cultivable. Les principales cultures sont le maïs, le millet et le coton. L’agriculture namibienne est essentiellement dominée par l’élevage à 46%. Le secteur de la pêche représente 30% des recettes d’exportations.
Administré par l’Organisation des Nations pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le projet Fonds africain de solidarité appuiera les initiatives de l’Union africaine (UA) tels que le Programme détaillé pour le développement de l’agriculture africaine afin de stimuler la productivité agricole dans la région.
Ce Fonds, lancé en 2013 en Guinée équatoriale, a pour objectif de mutualiser les plus fortes ressources économies de l’Afrique et de les utiliser à l’échelle continental pour soutenir les initiatives nationales et régionales de sécurité alimentaire visant à éradiquer la famine, l’insécurité alimentaire et la malnutrition.
Rappelons que depuis une dizaine d’années les états africains ont pris l’engagement de consacrer 10% de leur budget à l’agriculture.