Burkina Faso : Le consortium Louis Berger pour appuyer le secteur privé

Burkina Faso : Le consortium Louis Berger pour appuyer le secteur privé

louis-bergerLa somme de 2,3 millions d’euros (2,57 millions de dollars) est le montant total d’un contrat d’assistance technique au secteur privé Burkinabè, que vient de remporter le consortium dirigé par Louis Berger.

Ce contrat qui fait partie du programme de soutien au développement du secteur privé burkinabè, est financé par le Fonds européen de développement (FED). Le programme doit contribuer à l’amélioration de la compétitivité du secteur privé au Burkina Faso en renforçant le cadre institutionnel du pays, en facilitant l’accès des PME au crédit et en développant le système national de gestion de la qualité.

« Le secteur privé au Burkina Faso s’accroît, mais un soutien supplémentaire permettra d’accélérer la croissance, de fournir un plus grand accès aux marchés d’exportation et de contribuer aux objectifs en matière de développement durable, tels que la diminution de la pauvreté », a déclaré Daphnée Benayoun, directrice du développement institutionnel auprès de Louis Berger.

Dans son cahier de charge, le consortium est chargé de réaliser 40 études sur les options en termes de politique industrielle et commerciale, sur la certification et le développement de normes ainsi que sur la métrologie. « Louis Berger assurera également la formation de plus de 500 cadres dans plus de quarante domaines, parmi lesquels la gestion de programmes, les ressources humaines, les compétences en matière de technologies de l’information, le développement de textes législatifs et la gestion de la qualité » indique le consortium à travers un communiqué de presse.

Au cours des douze prochains mois, la mise en œuvre des activités prévues encouragera le dialogue entre les secteurs public et privé afin d’améliorer la capacité des pouvoirs publics à répondre aux besoins du secteur privé et de développer les capacités des organisations professionnelles. Cette initiative vise donc à promouvoir le développement des petites et moyennes entreprises (PME) du Burkina Faso, qui sont les principaux moteurs de croissance économique et de diminution de la pauvreté.

Martin Levalois

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