Pétrole : L’Angola table sur un prix de 80 $ le baril

Pétrole : L’Angola table sur un prix de 80 $ le baril

angola-opepLe ministre angolais du Pétrole, Jose-Maria-Botelho de Vasconcelos qui se trouve à vienne, la capitale autrichienne pour participer à la réunion ministérielle de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), a indiqué que si le prix du baril de pétrole se maintient à une moyenne de 80 dollars, cela ferait le bonheur de Luanda.

Depuis quelques jours, des rumeurs font état du maintien du prix du pétrole dans une fourchette de 70 à 80 dollars le baril dans les mois à venir. Pour le ministre angolais du pétrole, «80 dollars pourrait être le juste prix ».

Depuis la chute des cours mondiaux de l’or noir, l’économie angolaise broie du noir. «Le pays a beaucoup souffert de la baisse des cours, et vous savez que le pétrole représente 98% de nos revenus. Et c’est beaucoup», a avoué le ministre angolais.

Le vendredi 05 juin à Vienne, les discussions de la réunion ministérielle de l’OPEP, porteront sur le plafond collectif de production du pétrole. Les ministres des pays membres auront la charge de redéfinir le quota en vigueur depuis trois ans et qui est fixé à 30 millions de barils par jour.

Le débat sera houleux car certains membres estiment que c’est la reconduction du quota actuel, fixé en novembre dernier, qui avait contribué à la poursuite de l’effondrement des cours du pétrole jusqu’à atteindre un bas niveau de 45 dollars le baril, en janvier dernier, alors qu’en juin 2014, il était de 115 dollars le baril.

A la veille de la réunion de Vienne, les avis divergent quant à la révision des quotas de production du pétrole au sein de l’OPEP, mais plusieurs analystes s’attendent que le quota actuel soit reconduit.

Le chef de file de l’OPEP, l’Arabie saoudite, soutient que la stratégie du cartel de ne pas réduire sa production a porté ses fruits, car l’offre d’or noir mondial commence à ralentir et la demande s’améliore.

Le secrétaire général de l’OPEP, Abdallah al Badri parle, quant à lui, de signaux positifs sur le marché du brut, et cite pour preuves, le rebond des prix depuis janvier 2015.

Martin Levalois

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