Cameroun : L’amélioration du climat des affaires passe aussi par l’inspection des établissements classés
Le gouvernement camerounais, soucieux d’améliorer le climat des affaires dans le pays, a entamé cette semaine une campagne nationale d’inspection dans les établissements classés.
L’opération placée sous la conduite du ministère camerounais des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique, va se focaliser sur la surveillance de la conformité aux lois et règlements de la République camerounaise.
«Il s’agit d’une campagne répressive pour les établissements non autorisés, qu’il conviendra systématiquement de fermer», a prévenu le ministre camerounais des Mines, Emmanuel Bondé.
Au delà de l’amélioration du climat des affaires qui est l’objectif premier, ces inspections se veulent un moyen de prévention des risques et de lutte contre les pollutions au sein des entreprises camerounaises.
«L’accroissement et la densification du nombre des établissements classés, ont engendré une augmentation considérable des accidents et autres désagréments sur la santé des personnes et l’environnement », a relevé le ministre Emmanuel Bondé.
En mars dernier, suite aux récriminations des opérateurs du secteur privé, Cameroon Business Forum, (CBF 2015), la principale plateforme d’échanges entre le secteur privé et le secteur public camerounais, a recommandé la création d’un Comité national des inspections au Cameroun. « C’est une réforme ambitieuse nécessaire. Une avancée majeure dans le cadre des objectifs que le Cameroun s’est donné d’améliorer son climat des affaires », avait fait remarquer Moïse Ekedi, le secrétaire permanent du CBF.
Le gouvernement camerounais a mis en œuvre cette recommandation en procédant à la mise en place de ce comité qui vient de commencer son travail.
« Ces mesures ont permis de rendre disponibles à la fois, des outils de travail actualisés à l’usage des inspecteurs et surtout, un nouveau règlement dont l’application devra assurer la coordination des opérations d’inspection au sein des administrations », a laissé entendre Emmanuel Bondé.