CEDEAO : Le TEC a besoin de la complémentarité
Un atelier de sensibilisation des organisations de la société civile (OSC) sur le Tarif Extérieur Commun (TEC) de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), s’est tenu mardi 16 juin à Dakar, au Sénégal.
Intervenant au nom du Sénégal, un cadre du ministère sénégalais de l’économie, le colonel Moustapha Ngom a fait toute une série de recommandations aux pays membres de la communauté ouest-africaine, les appelant à régler un certain nombre de préalables, pour résoudre la question de la compétitivité des entreprises de la région.
«Il faut d’abord régler la question de la reconnaissance de l’origine communautaire, l’insuffisance et la vétusté des infrastructures », suggère Moustapha Ngom, estimant qu’il est plus facile d’importer des marchandises du Brésil que du Mali qui est à quelques kilomètres du Sénégal.
La question de l’énergie est aussi à régler, car elle coûte plus cher dans la sous-région qu’ailleurs, a-t-il encore relevé, tout en déplorant le manque de complémentarité entre les économies de la CEDEAO.
«C’est cette complémentarité qui permet de développer de grandes unités industrielles capables de satisfaire les pays de la région », a-t-il fait observer, estimant que « dans l’optique d’avoir une meilleure compétitivité économique des pays de la CEDEAO, il est nécessaire de régler la multiplicité des moyens de paiement dans la zone».