L’Afrique de l’Ouest un pôle d’attraction économique
L’Afrique de l’Ouest attire ces dernières années de plus en plus d’investisseurs étrangers, que ce soit dans le domaine agricole, industriel ou commercial.
Ainsi, dans le cadre du forum économique ivoiro-portugais, les deux pays ont signé ce jeudi 18 juin, un accord qui va consolider et promouvoir les échanges commerciaux entre les deux pays. A en croire Miguel Frasquilho, le président de l’Agence pour l’Investissement et le Commerce Extérieur du Portugal (AICEP), son pays s’engage à attirer les investisseurs portugais en Côte d’Ivoire qui, estime-t-il, offre de grandes potentialités.
Au Sénégal c’est 12 milliards de francs CFA que l’Italie promet d’investir dans l’agriculture du pays de la Teranga. La convention de financement qui a été également signée ce 18 juin en marge de l’ouverture officielle de la revue annuelle conjointe de la coopération Italie-Sénégal, est une contribution de l’Italie qui met à la disposition du gouvernement sénégalais une enveloppe de 11,808 milliards FCFA (environ 18 millions d’euros), destinée au nouveau Programme agricole Italie-Sénégal (PAJS).
En Mauritanie, l’Union Européenne (UE) y a financé un chantier naval, le premier du genre, dans la ville de Nouadhibou, pour un investissement de 7,1 millions d’euros.
Dans un communiqué rendu public ce jeudi à Nouakchott, la Délégation de l’UE en Mauritanie fait savoir que ce chantier lancé en 2012, prévoit la construction de 100 embarcations côtières offrant aux pêcheurs des conditions sanitaires, sécuritaires et professionnelles de qualité, dans l’exercice de leur métier. Le premier lot de 10 navires construits a été remis à des capitaines de pêche mauritaniens le mercredi 17 juin 2015, à Nouadhibou, souligne l’UE.
Ce n’est pas seulement le vieux continent que l’Afrique attire. L’empire du soleil levant aussi veut conquérir le continent noir. La Société Chinoise de l’industrie légère pour la coopération technico-économique va construire 3 usines au Mali.
La première, l’usine de production d’huile d’arachide de Kita à 182 km de Bamako va nécessiter un investissement de 30 milliards de Fcfa pour une production de 30.000 t par an. Pour la seconde, il s’agit d’une usine de transformation du manioc en alcool qui va nécessiter 30 milliards de Fcfa pour une production de 100 millions de litres/jour. La dernière va être destinée à la production de concentré de tomate dans la zone Office du Niger.