Burkina Faso : Carte blanche pour l’Agence de promotion des investissements

Burkina Faso : Carte blanche pour l’Agence de promotion des investissements

api-bfDeux années après sa création, les activités de l’Agence de promotion des investissements  du Burkina Faso (API-BF), ont été lancées officiellement, ce jeudi 25 juin 2015, à Ouagadougou. La cérémonie présidée par le président Michel Kafando, veut donner les armes à l’API-BF pour mener des actions promotrices de l’investissement au Burkina Faso.

«Créée le 07 mars 2013, l’agence de promotion des investissements du Burkina Faso a été mise en place avec pour rôle d’attirer, de faciliter et de suivre les investissements  jusqu’à leur aboutissement final», a indiqué le président du Faso, Michel Kafando.

Mise sous la coupole du Conseil présidentiel pour l’Investissement (CPI), cette agence constituera désormais le seul point d’entrée de tout investissement au Burkina Faso, à en croire la présidence burkinabé.

La directrice générale de l’API-BF,  Bintou Diallo Barro, a indiqué que la mission de l’agence,  est de promouvoir les investissements directs étrangers et nationaux de grands volumes. « Maximiser leur impact positif sur le développement économique, social  et durable du Burkina Faso», fait partie du mandat de l’Agence de la promotion des investissements.

«L’agence fait prioritairement la promotion des secteurs à forts potentiels d’investissement comme l’agriculture et l’agro-business, l’énergie, des mines et des carrières, les infrastructures aéroportuaires, routières et l’immobilier,  le tourisme et l’hôtellerie, les NTIC, la santé et l’éducation», a précisé Mme Diallo Barro.

L’API ambitionne aussi d’assister les investisseurs dans les différentes phases de création et d’établissement, mobiliser des partenaires financiers et techniques pour les porteurs de projet de grande envergure et développer les partenariats de co-entreprise et entre le public et le privé.

L’objectif du gouvernement à très moyen terme, est d’atteindre des taux d’investissement privé de 25%, et d’investissement étranger direct de 10% du PIB, contre respectivement 11% et 3% actuellement.

Aliste Flandrain

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