La Côte d’Ivoire et le Burkina Faso recherchent 70 milliards FCFA
Les deux Etats frontaliers, la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso lancent cette semaine des appels d’offre pour lever la somme de 70 milliards de francs CFA destinée à financer leur développement.
La Côte d’Ivoire est la première à avoir émis, hier mardi des bons de trésor pour un montant de 30 milliards de F CFA et sera suivie demain jeudi par le Burkina Faso qui exprime le besoin pour la somme de 40 milliards F CFA.
Ce 4 août, le Trésor public de la Côte d’Ivoire et Umoa-Titres ont lancé un appel d’offres pour la cession de bons du Trésor d’un montant de 30 milliards de FCFA. Cette opération, engagée par adjudication, est d’une valeur nominale unitaire d’un million de FCFA et rémunérée d’un taux d’intérêt multiple. L’opération court sur douze mois à compter du 5 août 2015. Les titres émis sont remboursables le premier jour ouvrable suivant la date d’échéance.
Demain jeudi 6 août, ce sera au tour du Burkina, également accompagné par Umoa-Titres, de faire son entrée sur le marché. Contrairement à la Côte d’Ivoire, l’opération du Burkina est composée d’une seule et unique tranche, a une durée de six mois (du 7 août 2015 au 4 février 2016).
Selon Adrien Diouf, le directeur de l’agence Umoa-Titres, pour financer les investissements de leurs secteurs publics, les États d’Afrique de l’Ouest empruntent de plus en plus sur les marchés internationaux. « Cela dénote la santé et le dynamisme de notre zone. » Les fonds qui seront levés permettront « le financement de nos économies » et des « projets d’État » comme le PND (programme national de développement) en Côte d’Ivoire précise Adrien Diouf.
Créée début 2013 par la BCEAO (Banque centrale des États d ‘Afrique de l’Ouest), Umoa-Titres a pour mission d’assister les pays émetteurs de dette qui souhaitent se financer sur les marchés internationaux.