Algérie-Pétrole : Les dirigeants d’Alger gardent l’espoir d’une reprise

Algérie-Pétrole : Les dirigeants d’Alger gardent l’espoir d’une reprise

algerie-sonatrachhL’option d’une éventuelle reprise progressive des prix du pétrole, rend optimistes les dirigeants qui croient en une prévisible croissance de la demande mondiale qui doperait les cours de l’or noir.

 Le bout du tunnel semble apparaître pour les principaux pays producteurs au sein de l’OPEP qui ont été désorientés par la crise qui secoue le secteur pétrolier due à la chute des cours mondiaux du brut.

Les experts, tablent sur un redressement des prix, dès 2016, d’autant plus que, l’industrie pétrolière en Algérie a enregistré, jusqu’au début de l’année en cours, une régression de 15 à 20% des investissements, soit près de 160 milliards de dollars de pertes sèches.

Ce revirement du marché, bien qu’il puisse consolider la position financière du pays, ne devrait pas, pour autant, occulter la faiblesse de la structure de l’économie algérienne. C’est un impératif d’opérer une sortie de l’emprise des hydrocarbures, soutiennent les autorités algériennes.

Les efforts de l’Etat pour soutenir les instruments de la croissance économique par la dépense publique doivent être, en effet, appuyés par une implication plus significative du secteur productif, conseillent les économistes qui estiment que dans le cadre de la démarche de diversification des exportations du pays, il est indispensable d’encourager des investissements productifs et d’optimiser l’offre pour stimuler le marché local.

Il n’en demeure pas moins que, la promotion de la production hors hydrocarbures dépend essentiellement de la réhabilitation du rôle de l’entreprise dans le contexte économique national et de l’amélioration des conditions de son évolution dans le nouveau schéma de développement du pays.

Selon les mêmes experts, l’Algérie, dont l’économie est dépendante à 98 % des recettes pétrolières, dispose encore, à des restrictions près, de ses capacités à faire face aux besoins de son développement et pouvoir maintenir le cap en dépit de la crise qui caractérise le marché pétrolier mondial.

Agnès Molitor

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