L’Algérie n’est pas encore à court de devises

L’Algérie n’est pas encore à court de devises

bnaL’Algérie dispose d’assez de devises pour honorer la demande des voyageurs en allocation touristique, a fait savoir la Banque d’Algérie, expliquant que le manque de devises constaté dans les banques est dû seulement à la forte hausse de la demande exprimée habituellement durant la saison estivale.

Ces derniers jours, des agences bancaires ont enregistré un afflux important de voyageurs qui demandent l’allocation touristique, fixée à l’équivalent de 15.000 DA soit 128 euros par an, créant une forte pression au niveau des guichets.

La Banque centrale d’Algérie a rassuré de la disponibilité des devises pour répondre aux demandes des voyageurs souhaitant se rendre à l’étranger.

« Il n’y pas du tout de problème », rassure l’institution bancaire qui souligne que « la devise est disponible et la Banque centrale répond aux besoins des banques en termes d’approvisionnement en devises d’une manière programmée et régulière ».

Selon un responsable de la Banque centrale, la pression croissante sur les agences bancaires résulte aussi, d’une situation où « les demandeurs se présentent en grand nombre et en même temps devant les guichets ». Il a ajouté qu’«à la vue de ces longues files d’attente devant les guichets, les gens ont une impression de pénurie».

Il a aussi souligné que les agences bancaires ne peuvent pas prévoir exactement le montant des opérations de change à traiter chaque jour. « Une agence peut recevoir en une journée, une à trois demandes de change, comme elle peut en recevoir une centaine, voire plus », a-t-il laissé entendre.

L’allocation touristique appelée « droit de change pour dépenses liées à des voyages à l’étranger », a été instituée par la Banque centrale d’Algérie en 1997. Elle est fixée à 15.000 DA par an pour les adultes et 7.500 DA pour les enfants âgés de moins de 15 ans.

Agnès Molitor

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