L’Afrique a le pouvoir de s’affranchir
« L’Afrique peut minimiser les effets néfastes des chocs extérieurs en profitant des services et programmes disponibles auprès des institutions africaines de financement du développement », a assuré le gouverneur de la Banque centrale du Kenya, Patrick Njoroge, en ayant dans son viseur la Banque africaine de l’exportation et de l’importation Bank (Afreximbank).
En marge du 15ème séminaire sur le commerce et la finance, tenu à Nairobi sous l’égide d’Afreximbank, Patrick Njoroge, indique lundi un communiqué d’Afreximbank, a fait observer que « la dépendance excessive du continent, des sources de financement externes le rendait plus vulnérable aux chocs extérieurs ».
Invitant les participants à cette rencontre, à un partage des connaissances acquises lors du séminaire d’Afreximbank, le gouverneur de la Banque centrale du Kenya estime que l’Afrique a les capacités pour faire face aux chocs extérieurs en se tournant vers des financements endogènes.
L’économiste en chef d’Afreximbank, Hippolyte Fofack, a fait noter que la formation a permis aux participants d’acquérir les outils nécessaires pour structurer les opérations de financement du commerce bancable et adaptée au contexte spécifique des marchés africains.
Quelque 120 participants en provenance de 24 pays africains ont pris part au 15ème séminaire sur le commerce et la finance d’Afreximbank. La rencontre a également vu la participation d’experts financiers venus des États-Unis, du Royaume-Uni, de la Suisse, la Chine, de l’Inde qui partagé leurs connaissances avec les banquiers, les juristes, les assureurs, les institutions financières, les institutions de capital-risque ou de sociétés engagées dans le financement du commerce.