Afrique : Pas de croissance sans les infrastructures
La directrice de la Confédération générale des entreprises marocaines (CGEM), Miriem Bensalah Chaqroun, a indiqué, ce mercredi à Rabat (Maroc), qu’il est nécessaire d’optimiser les flux commerciaux entre les pays africains, « un atout de taille » pour le renforcement des relations économiques interafricaines.
Bensalah Chaqro qui s’exprimait à l’ouverture du premier congrès africain des transports et logistiques qu’abrite la capitale marocaine, a en outre souligné que le marché africain qui compte plus d’un milliard de consommateurs, devrait pouvoir contribuer à booster la croissance sur le continent. « Ce qui n’est pas encore le cas », a-t-elle regretté, ajoutant que le marché pourrait également « apporter de la solidité dans les échanges entre Etats africains et devenir un lit favorable pour l’investissement direct étranger».
Des participants à ce premier congrès africain des transports et logistiques ont émis le souhait de voir le Fonds Africa 50, institué par la Banque africaine de développement (BAD), s’impliquer davantage dans le renforcement des réseaux de chemins de fer, des liaisons maritimes et l’interconnexion des routes africaines.
A terme, la mise en place de telles infrastructures aiderait à accroître le rythme de la croissance économique et le volume des échanges à l’échelle régionale et internationale, a renchéri notamment le représentant du secteur privé sénégalais, Baïdy Agne.
Cette rencontre se tient autour de deux panels traitant respectivement du partenariat pour une croissance partagée et des écosystèmes logistiques régionaux. Les participants à ce forum ont par ailleurs appelé les gouvernants africains à amorcer des réformes nécessaires à l’amélioration de l’investissement qui constitue un vecteur de compétitivité économique.