Les délégations de 4 pays Sub-sahariens en prospection d’affaires au Maroc
Des membres de l’Association des Sociétés Technologiques « ASTEC », venus du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, du Gabon et de la République du Congo ont clôturé ce jeudi 03 décembre, leur visite de trois jours au Maroc dans le cadre de l’Incoming Afrique TIC.
Incoming Afrique TIC, est une initiative pilotée par Maroc Export, qui a pour objectifs de « permettre aux entreprises africaines participantes de prospecter les opportunités économiques au Maroc, de rencontrer les différentes structures des sociétés et les clients présents au Maroc et de tirer profit du savoir-faire, de l’expertise et de l’étendue de l’offre exportable marocaine ».
Le secteur des TIC dans les quatre pays subsahariens connait ces dernières années, un développement exponentiel, reconnait Maroc export qui fait noter que « des défis restent à relever afin d’assurer une croissance économique soutenue dans ce secteur tels que la généralisation d’accessibilité au service TIC, la création d’une zone franche pour attirer les entreprises du secteur des TIC et la mise en place des dispositifs de formation adaptés aux besoins du secteur et des programmes de recherches ».
La Côte d’Ivoire compte 19,7 millions d’abonnés à la téléphonie mobile, soit un taux de pénétration d’environ 84 % et un taux de couverture de plus de 94 %. Le pays affiche néanmoins un retard important en termes de maturité numérique. Seulement 3 % de la population utilise Internet et à peine 2 % de ces utilisateurs ont un abonnement haut débit, indiquent les statistiques.
Pour le Sénégal, il se positionne comme un leader en Afrique, en matière de TIC dans la mesure où de secteur contribue à hauteur de 10,8% au PIB et génère plus de 70.000 emplois.
Au Gabon en 2014, le secteur des (TIC) a généré un chiffre d’affaires de 293 milliards de F.CFA. Près de 3 millions d’abonnés au mobile avec un taux de pénétration de l’internet qui est de 86%.
La République du Congo, de par sa position géographique est un pays de transit grâce au chemin de fer Congo-Océan et au port de Pointe-Noire. Fort de ce positionnement stratégique, il espère ainsi transformer cet avantage en hub technologique pour toute la sous-région centrale.