L’inclusion financière un pilier pour réduire la pauvreté dans la région MENA

L’inclusion financière un pilier pour réduire la pauvreté dans la région MENA

Redouane-Najm-EddineLa première conférence sur l’inclusion financière dans la région Moyen-Orient/Afrique du Nord (MENA) et le dix-huitième Forum des caisses d’épargne postales ont eu lieu, les 19 et 20 janvier, à Marrakech.

Organisée par l’Institut mondial des caisses d’épargne et banques de détail (WSBI) et Al-Barid Bank, sous la thématique «Inclusion financière, levier majeur de développement économique», la conférence s’est donnée comme objectif de contribuer à l’émergence d’un environnement à même de permettre aux banques et institutions financières de développer des services financiers à des coûts et à un niveau de risque acceptable.

En effet, l’importance de l’inclusion financière en tant que catalyseur et enjeu majeur de développement a été soulevée par l’ensemble des orateurs dans les différents panels. Le Forum a mis aussi en évidence le rôle des institutions financières postales dans l’inclusion financière et a confirmé qu’elles sont les mieux placées pour servir les populations rurales à faible revenu de manière durable.

L’inclusion financière est l’un des moyens les plus efficaces pour «couper court à l’économie parallèle et intégrer tous les acteurs dans le processus de développement», a déclaré Redouane Najm-Eddine, président d’Al-Barid Bank.

De son côté, le directeur général de WSBI, Chris De Noose estime que «sans accès aux services financiers, de nombreux habitants de la région MENA vivant dans la pauvreté, en resteront prisonniers et n’auront guère la possibilité d’y échapper».

« Les principaux défis à relever par cette région consistent à promouvoir l’épargne financière, réduire l’écart entre l’exclusion financière et le développement du secteur financier, développer un environnement facilitateur de l’accès au crédit et sensibiliser la population à l’importance de faire partie d’un circuit financier », propose Chris De Noose, affirmant que « la pauvreté s’arrête là où l’épargne commence ».

Les organisateurs estiment que la région du MENA est en retard en termes de services financiers formels. Selon les chiffres avancés, le taux de bancarisation en 2015, est de 90% dans des pays développés, de 41% dans les pays en développement et seulement de 18% dans la région MENA.

Aliste Flandrain

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