Les banques américaines contre la sortie de l’Angleterre de l’Union européenne
La sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne, est perçue d’un mauvais œil par les grandes banques américaines, dont le siège européen est à Londres.
Elles financent même la campagne contre la sortie de l’Angleterre de l’union, car estiment-elles, leur présence à la City leur permet de profiter des avantages octroyés par des accords passés entre Londres et Bruxelles.
D’après des informations concordantes, Goldman Sachs, la plus influente banque au monde, a donné des centaines de milliers de livres à «Britain Stronger in Europe» («La Grande-Bretagne plus forte en Europe»), une campagne lancée en octobre dernier par l’homme d’affaires et ancien patron de Marks and Spencer, Stuart Rose, en vue du référendum sur le maintien ou non promis par le Premier ministre, David Cameron, d’ici à la fin de 2017.
La campagne contre «Brexit», une manœuvre inhabituelle et peut-être risquée, rapportent nos confrères de l’AFP qui annoncent le soutien imminente d’autres ténors bancaires américains. Il est plus que probable que JPMorgan Chase, première banque américaine en termes d’actifs, Bank of America et Morgan Stanley vont lui emboîter le pas, ont indiqué à l’AFP d’autres sources proches du dossier. Citigroup est la seule qui devrait s’abstenir, relève l’agence.
En attendant que soient fixées les règles de ce référendum, la loi locale n’interdit pas aux multinationales de faire des donations. Pour l’instant, les cinq établissements bancaires, se refusent à tout commentaire.
Goldman Sachs, JPMorgan Chase, Bank of America, Morgan Stanley et Citigroup ont installé leur siège européen à Londres dans les années 70 pour son fuseau horaire calé entre l’Asie et l’Amérique et y emploient quelque 40.000 personnes.