L’Algérie veut adapter la formation aux besoins du marché de l’emploi
L’Algérie ne veut pas lésiner sur les moyens stratégiques pour réduire le taux de chômage dans le pays, et assurer la relance de l’économie à travers l’adaptation de la formation des ressources humaines aux besoins des entreprises économiques en main d’œuvre qualifiée, a déclaré lundi à Blida, le ministre algérien de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Mohamed Mebarki.
« La formation dans les métiers de l’agriculture, du tourisme et de l’industrie constitue une alternative dans l’optique de l’édification d’une économie nationale indépendante des exportations hydrocarbures », a déclaré le ministre Mebarki. Cette alternative, estime-t-il, est en mesure d’atténuer l’impact induit par la chute des cours du pétrole et de renforcer les secteurs économiques clefs.
« Le rôle du secteur de la formation ne doit plus être limité à la formation et l’octroi de diplôme, mais doit englober également le perfectionnement de l’encadrement des entreprises économiques et la diversification des offres de formation, de manière à accompagner la dynamique économique actuelle et à répondre aux attentes des opérateurs », a-t-il souligné.
L’Algérie rudement mise à l’épreuve par la chute libre des prix des hydrocarbures, sa principale source de revenus, cherche à présent à réadapter son économie et à corriger certaines imperfections enregistrées dans ces domaines. Mebarki a annoncé l’ouverture prochaine de nouvelles spécialités répondant aux besoins du marche de l’emploi.