Une chambre de commerce et d’industrie indo-marocaine en phase de création
L’Inde compte créer cette avec le Maroc une Chambre de commerce et d’industrie qui sera basée à Casablanca.
« La Chambre de commerce et d’industrie indienne au Maroc a pour objectif d’informer et de familiariser les décideurs tant marocains qu’indiens à l’environnement des affaires dans les deux pays afin de disposer d’une meilleure visibilité sur les spécificités des deux marchés », a-t-on appris de source indienne. La finalité de ce projet, est de booster les relations économiques et commerciales bilatérales qui restent jusqu’ici relativement faibles, si l’on exclut la filière des phosphates.
L’Inde qui cherche à saisir les opportunités économiques qu’offre le Maroc, affiche son ambition d’intensifier et de diversifier ses relations économiques avec le Royaume chérifien.
La onzième puissance économique mondiale entend également de conclure avec le Maroc, un accord préférentiel dans le cadre de la promotion et de la diversification des échanges commerciaux bilatéraux. L’Inde compte étudier ensuite l’opportunité d’un Accord de libre-échange (ALE) avec le Royaume chérifien.
L’Inde espère faire du Maroc un hub poursuivre son ascension économique en Afrique, plus particulièrement sa partie francophone. Depuis quelques années, l’Inde a ciblé dans le continent africain, des marchés et des alliés de taille notamment le Maroc.
En effet, la valeur des échanges entre les deux pays demeure depuis des années aux alentours de 1,5 à 2 milliards de dollars. Ces flux n’avaient atteint que 1,36 milliard de dollars en 2014, avec 855,8 millions d’exportations marocaines contre 500,5 millions de dollars d’importations. La part des phosphates dans ces échanges a été et restera importante.
L’ambition des officiels indiens est de développer les investissements et travailler ensemble dans les pays cibles en Afrique et en Asie, notamment dans l’industrie des phosphates et dérivés. A ce jour, les investissements indiens au Maroc totalisent près de 1 milliard de dollars, avec la présence d’une vingtaine de sociétés indiennes dans le Royaume.
