Sénégal : Le CREDAF organise à Dakar une rencontre sur l’évasion fiscale

Sénégal : Le CREDAF organise à Dakar une rencontre sur l’évasion fiscale

credafLe Centre de rencontres et d’études des dirigeants des administrations fiscales (CREDAF), en partenariat avec l’OCDE, organise depuis lundi à Dakar, une rencontre sur les moyens de lutte contre l’évasion fiscale en Afrique.

Les discussions engagées par les experts des administrations fiscales, venus de 22 pays africains, portent sur les prix du transfert et de facturation internes entre sociétés d’un même groupe implantées dans des juridictions fiscales différentes.

Depuis deux ans, le CREDAF initie ces genres de séminaire pour permettre à ces pays de disposer d’une politique fiscale appropriée. Après Dakar en mars 2014 et Libreville en février 2015, il sera question cette semaine d’approfondir la réflexion sur « la problématique des prix de transfert à travers différentes présentations sur la documentation des prix du transfert, l’évaluation des risques et les régimes de protection», a expliqué Didier Cornillet, secrétaire général du CREDAF.

« Cette rencontre sera l’occasion d’aborder l’échange de renseignements à des fins fiscales, qui permet aux administrations fiscales d’échanger les informations détenues dans les juridictions respectives et qui sont utiles à la détermination de la situation fiscale réelle des contribuables », a indiqué Cornillet.

«Dans ce contexte de globalisation des économies et de concurrence fiscale accrue où les échanges intra-groupes représentent une partie significative du commerce mondial, les prix de transfert sont devenus un enjeu majeur pour les administrations fiscales », a fait observer le ministre sénégalais du Budget, Birima Mangara. Il a souligné que la non maitrise des prix de transfert est une menace pour les recettes fiscales d’un état.

A travers ce séminaire, le CREDAF chercherait à identifier les moyens propices pour lutter contre l’évasion fiscale qui fait perdre annuellement des milliards de dollars au continent noir.

Martin Levalois

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