Cameroun : L’aéroport de Yaoundé fermé pour des travaux
L’aéroport international de Douala est fermé depuis ce mardi 1er mars pour cause de travaux et son trafic a été transféré vers l’aéroport de Yaoundé-Nsimalen.
La plateforme de Yaoundé va donc accueillir 22 vols commerciaux, au premier jour de sa substitution à l’aéroport de la métropole économique Douala, ont indiqué les services compétents d’Aéroports du Cameroun (ADC).
Cette délocalisation ne devrait pas poser «de problème particulier», rassure le directeur général de l’entreprise de gestion des aéroports camerounais, Thomas Owona Assoumou, précisant que l’aéroport de Yaoundé a été conçu pour accueillir 1,5 million de passagers et 50.000 tonnes de fret par an. Il est même en sous-utilisation par rapport à sa véritable capacité d’accueil, a-t-il relevé.
En prévision de cette redirection des passagers obligés d’atterrir à quelque 350 kilomètres de leur point de chute initial, ADC dit avoir renforcé la logistique à Yaoundé-Nsimalen. Près de 150 employés y ont été transférés en vue de faciliter les procédures d’embarquement et de débarquement des passagers et du fret, a fait savoir l’ADC.
La première phase des travaux de réfection de l’aéroport de Douala va durer trois semaines et consistent prioritairement en la réfection des chaussées aéronautiques (piste d’atterrissage, bretelles et parkings).
La seconde phase des travaux, dont le démarrage effectif est prévu en début 2017, concerneront la rénovation d’une partie de l’aérogare passagers ainsi que la reconfiguration des satellites d’embarquement et de débarquement.
Le nouvel ensemble, prévu pour être opérationnel avant fin 2018, devrait permettre au Cameroun d’accueillir dans de meilleures conditions l’ensemble des délégations à la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2019.
Selon le gouvernement camerounais, la réhabilitation de cette porte d’entrée du pays, a pour objectif sa mise aux normes de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI).
La réhabilitation de l’aéroport de Douala, qui va coûter 30,2 milliards FCFA, sera financée par un prêt non souverain (sans la garantie de l’Etat) de l’Agence française de développement (AFD).